L'Île-de-Bréhat est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor au nord de la pointe de l'Arcouest en Bretagne, constitué par l'Archipel de Bréhat qui doit son nom à l'île principale (dont le nom breton est Enez Vriad).
Bréhat a été fondé au 5ème siècle par Budoc qui, comme tant d'autres, fuyait les pillards ravageant la Grande-Bretagne.
L'histoire de l'archipel ne fut pas faite que de jours paisibles et le 15ème et 16ème siècle en firent le théâtre de farouches combats où tour à tour anglais puis espagnols la ravagèrent.
Poussez donc une pointe vers le "paon de Bréhat", pièce de granit surplombant un gouffre où il vaut mieux ne pas s'aventurer ; peut-être y entendrez-vous l'écho de cette légende, une de plus, attachée à la volonté d'union matrimoniale qui caractérise bon nombre d'histoires dans le pays d'Armorique. On dit en effet que les jeunes gens espérant se marier dans l'année venaient lancer un caillou dans l'interstice du rocher : s'il atteignait l'eau sans ricocher, leur désir serait exaucé. Si par malheur il touchait la paroi, la cérémonie serait autant de fois retardée que le nombre de chocs provoqués par le projectile.
Bréhat fut toujours, par la force des choses, tournée vers les métiers de la mer et connut l'apogée de son développement économique à l'époque de la Grande Pêche. Après la disparition des voiliers qui en firent la réputation, elle s'endormit petit à petit dans une torpeur toute méditerranéenne.
Bréhat
Le climat était propice à cette destinée ... et le visiteur en ressent l'atmosphère et la nature : ce n'est pas par hasard qu'elle s'appelle l'île aux fleurs ! Une flore composée de mimosas, myrtes, figuiers, amandiers et autres eucalyptus entrecoupés de landes couvertes de bruyères et parsemées de rochers roses, roussies par les vents du large y provoquent des contrastes étonnants.
Quelques vestiges gallo-romains, les ruines du monastère de Saint-Budoc, des Cordeliers et de Récollets, le moulin du Birlot, ancien moulin à marée entièrement restauré, l'église N.D. de Bonne Nouvelle dont les premières pierres ont été posées au 15ème siècle et les vestiges de l'ancienne citadelle bâtie de 1860 à 1862 sont autant de témoins d'un passé qui rappellent que Bréhat fut tour à tour une petite cité paisible mais aussi un site convoité. Le calme et la préservation d'une nature presque intacte, l'absence de véhicules à moteur (sauf un tracteur), sont tels que de nombreux oiseaux y trouvent refuge et l'on peut notamment y observer quelques nichées de Fous de Bassan.Poussez donc une pointe vers le "paon de Bréhat", pièce de granit surplombant un gouffre où il vaut mieux ne pas s'aventurer ; peut-être y entendrez-vous l'écho de cette légende, une de plus, attachée à la volonté d'union matrimoniale qui caractérise bon nombre d'histoires dans le pays d'Armorique. On dit en effet que les jeunes gens espérant se marier dans l'année venaient lancer un caillou dans l'interstice du rocher : s'il atteignait l'eau sans ricocher, leur désir serait exaucé. Si par malheur il touchait la paroi, la cérémonie serait autant de fois retardée que le nombre de chocs provoqués par le projectile.
La Pointe de l'Arcouest face à Bréhat.
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L'Île de Bréhat