Abbaye de Beauport

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samedi 24 mai 2014

La "Tour Solidor" - Embouchure de la Rance - Bretagne.

Son nom est dérivé de Steir et de Dor qui en breton signifie « porte de la rivière ».


"Ce donjon fut construit entre 1369 et 1382, par le duc Jean IV de Bretagne afin d'avoir un contrôle sur la Rance à une période où la ville de Saint Malo était rebelle à son autorité. La tour a été bâtie sur un site déjà fortifié, la Tour d'Oreigle, aussi appelée Tour Aiquin et qui comprenait un petit châtelet, transformé en corps de garde du nouvel ensemble et une enceinte fortifiée, elle-même construite sur des fortifications gallo-romaines.
En 1588, les Malouins se sont emparés de la tour pour le compte du duc de Mercœur, chef de la Ligue de Bretagne. Elle était seulement gardée par cinq ou six hommes. Un capitaine y fut mis en place en 1590 avec trois soldats, une servante et deux chiens de guet.  En 1636, Louis XIII ordonna d'y faire des réparations.
En 1694, la garde de la tour fut confiée aux habitants de Saint-Servan.  Des graffitis sont encore lisibles sur les portes intérieures qui fermaient les cellules. 
La tour Solidor est affectée au service de la Marine par un arrêté du 29 Germinal An XII.  En 1756, on remplaça le pont-levis de l'entrée par un pont en pierre.  L'histoire et l'évolution des technologies militaires ayant rendu son usage initial caduc, la tour fut transformée en prison pendant la Révolution et l'Empire. Des graffitis sont encore lisibles sur les portes intérieures qui fermaient les cellules. La tour Solidor est affectée au service de la Marine par un arrêté du 29 Germinal An XII.  En 1886, le ministère de la Marine la cède à l'administration des Monuments Historiques. Elle est alors restaurée par l'architecte Albert Ballu qui la dote de son grand toit visible aujourd'hui. L'aspect actuel de la tour est un peu différent de celui qu'il avait au début du XXe siècle, il ne subsiste en effet comme bâtiment que la tour et le corps de garde."  Source Wikipédia


Musée International du "Long cours" et "Cap Horniers".

La Tour Solidor abrite les collections réunies par le musée de Saint-Malo sur la navigation au long-cours et sur les Cap Horniers.
De nombreuses maquettes, des instruments de bords, des objets façonnés par les marins au cours de leurs traversées ou ramenés en souvenir d’escales lointaines vous permettront de rêver à ces voyages extraordinaires sur les magnifiques grands voiliers de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui allaient charger le nitrate du Chili, le bois et le blé de Californie ou d’Australie, le nickel de Nouvelle-Calédonie...

Visible depuis la Tour, le rocher de Bizeux connu pour la statue de la vierge, « Notre Dame la dominatrice », communément appelée « Notre Dame de Bizeux », qui se trouve à son sommet.








Stèle offerte par la République d'Islande en hommage au Commandant Charcot et à l'équipage du "Pourquoi Pas" disparus en mer 
le 16 septembre 1936




Le Gardien de la Tour





vendredi 9 mai 2014

L'Allée Couverte de l'Île Grande

Cette allée couverte en granite, dite courte (contrairement aux allées couvertes arc-boutées qui ont des parois inclinées), se situe à 35 mètres d’altitude et est orientée est-ouest. Elle mesure 8,5 m de long et 1,6 m de large et comprend :
un vestibule
une chambre funéraire formée de deux parois parallèles (4 piliers au nord, 5 piliers au sud). La hauteur des dalles varie de 1m à 1m40.

Deux grandes tables assurent la couverture du monument. L’allée couverte est entourée de dalles très hautes, structures particulières aux monuments de l’île-Grande et de Keryvon. On les interprète comme étant une paroi intermédiaire à l’intérieur du tertre et dont le but était sans doute de retenir la terre du tumulus.

Quatre campagnes de fouilles furent effectuées en 1866, 1868, 1909 et 1910. Le matériel, aujourd’hui perdu, comportait : - quatre haches polies - des éclats de silex - des tessons décorés et de la poterie noire - un disque de bronze, un objet en fer.

L’allée couverte de l’Ile-Grande fut classée monument historique le 23 janvier 1956.

Pour la petite histoire, "une vieille femme, née en 1800, racontait à la fin du siècle dernier que des lépreux, dans les temps anciens, avaient habité le dolmen de l’île-Grande. On leur donnait à manger avec une fourche. Selon une autre tradition, le dolmen était habité par des Kornandounezed, des naines, qui aiment, les nuits de pleine lune, à danser avec les passants. Si l’on s’exécute de bonne grâce, elles vous remercient très galamment, vous annoncent que vous aurez un garçon et qu’il n’y aura pas besoin, pour sa naissance, d’aller chercher une sage-femme."(Etudes 1991)
Source : http://www.pleumeur-bodou.com/L-allee-couverte-de-l-Ile-Grande.html


jeudi 8 mai 2014

Le Menhir de Saint Uzec - Pleumeur Bodou (22)

"Le menhir de Saint Uzec, en breton Kalvar Zant Uek, fut érigé entre 5000 et 4000 av JC. Il mesure un peu plus de 7m50. Sa christianisation remonte au XVIIe siècle suite à une mission effectuée dans le Trégor par le Père Maunoir en 1674.

Sur la face sud des "arma christie" ont été sculptées. Cette iconographie fréquente au XVIIe siècle revêt ici une qualité exceptionnelle qui a fait la célébrité du menhir de Saint Uzec Tous les instruments de la Passion représentés sont rapportés dans les Évangiles. Seule le voile de Véronique fait exception.
En haut, à gauche et à droite, les représentations de la lune et du soleil permettent de riches interprétations.: le passage des Ténèbres à la Lumière avec la mort du Christ le vendredi saint et sa résurrection trois jours plus tard. Ils semblent symboliser aussi l'Universalité du christianisme, né et répandu dans un monde romain qui s'étendait de l'Est à l'Ouest.
Dans le bas, on remarque un crâne qui pourrait être celui d'Adam.
Une légende raconte qu'il fut enterré sous la colline du Golgotha, où eut lieu la crucifixion.

Sur la face nord du menhir, les sillons verticaux, résultat de l'érosion, évoque facilement l'image d'une femme en mante de deuil.

La croix qui surmonte le sommet du menhir a été ajoutée au moment de la christianisation.

Jusqu'au début du XXe siècle, les sculptures étaient colorées et au dessous était un Christ en croix aujourd'hui effacé par les intempéries..."