Château de Péhou et le Moulin à marée de Mordreuc - Bord de Rance.

D'abord guidé par le GPS, je suis arrivé aux portes du château du Péhou. Sur le pilier gauche un panneau indique "propriété privée - accès interdit".
J'ai donc dû faire demi-tour à mon grand regret. Pas vraiment découragé par ce contre-temps, je me suis alors dirigé vers la Cale de Mordreuc. J'avais noté les coordonnées au cas où et bien m'en a pris.
Face au port, j'ai découvert avec bonheur le château de Péhou fièrement dressé sur la Pointe du Chêne Vert, presqu'île s'engouffrant dans le lit de la Rance. La pointe du chêne vert est un obstacle naturel dont les hommes se sont servis au cours des siècles et qui abrite ce château paraissant sorti tout droit d'un roman de cape et d'épée.

Le château de Péhou

Divers ouvrages défensifs se sont succédé sur le promontoire de Péhou, dont le nom celte désigne une place forte. Au XIIe siècle, le fief de Léhon-Plumoizon passe de la famille d'Évran à celle des Tréméreuc issus de Brehel-Marhoc, seigneur de Plouër. En 1341, lors de la guerre de Succession de Bretagne, Alain de Tréméreuc prend le parti de Charles de Blois et se bat avec ses trois fils aux côtés de Du Guesclin. Jean IV, vainqueur, fait raser leur château en 1365, au moment de la réalisation du traité de Guérande. Le titre de seigneur de Plumoyson demeure en tant que terre de dignité, mais les immeubles se dégradent progressivement. Le domaine de Péhou, rattaché à Vaux-Carheil au début du XVe siècle, comprend, outre les ruines du château de Plumoyson, une chapelle dite « de Saint-Lunaire » avec une fontaine prétendument miraculeuse déplacée à Vaux-Carheil au XIXe siècle, et un moulin à vent remis en état au XVIIe siècle puis démoli au XIXe siècle. En 1846, la famille Séré cède l'ensemble de ses biens immeubles de Plouër, qui sont en partie dispersés par un marchand de biens.
source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-pehou-plouer-sur-rance

Le Moulin à Marée de la "Cale de Mordreuc"

Le moulin de Mordreuc, édifié en moellons de granite, compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés couverts d'un toit à longs pans en ardoises. Ses façades est et ouest sont rythmées par trois travées de baies rectangulaires encadrées de pierres de taille. Les deux premiers niveaux sont régulièrement ponctués de tirants métalliques en forme de croix grecque. L'étage de soubassement, dans lequel se situait la roue hydraulique, a conservé en état le coursier doté d'un arc en plein cintre. La digue, qui permettait de retenir les eaux du bassin, a malheureusement quasiment disparu ; il en subsiste simplement quelques traces éparses.
http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA22001356

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MG Royaume Photographie©