Je n’ai rien qu’une fleur,
Au jardin du destin,
Et lorsque je l’effleure,
Elle me pique la main.
Je la vois se faner,
Au jardin du destin,
Et lorsque je l’effleure,
Elle me pique la main.
Elle est pourtant si belle
Avec toutes ces couleurs !
Elle paraît irréelle,
Elle m’effeuille le cœur.
Une fleur, vous dis-je,
Je la connais par cœur,
Des pétales à la tige.
Je la vois se faner,
Faner, de jour en jour,
Quand elle aura séché,
Ce sera à mon tour.
Je la retrouverai
Au jardin du destin,
Je la caresserai,
Sans qu’elle pique ma main.
Elle sera si réelle,
Avec toutes ces couleurs,
Dans les nues et le ciel,
Faisant battre mon cœur.
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