La Meilleraye-de-Bretagne vient du latin "mellarium" (ruche).
La Meilleraye-de-Bretagne est un démembrement du territoire de
Moisdon (aujourd'hui Moisdon-la-Rivière). En 1132, deux moines venant de
l'abbaye de Pontron en Anjou (non loin de Loroux-Béconnais) s'adressent au curé
d'Auverné nommé Rivalon (ou Rivallon) pour les guider dans la recherche d'un
lieu isolé pour y installer une fondation nouvelle, celui-ci les conduit au
"Vieux Melleray" (lieu couvert de forêt et appartenant à deux
seigneurs de Moisdon : Alain, fils de Cléremabaud, et Halmont-Le Bigot). En
1142, une abbaye cistercienne s'installe à Melleray, le territoire étant
concédé par Alain de Moisdon (ou Maidon ou Moydon) et
Halmont-Bigot. Durant tout le moyen âge, les seigneurs de Châteaubriant s'en
montrent les zélés protecteurs. En 1544, cette abbaye tombe en commande.
Au XIIème siècle, un prieuré bénédictin, le prieuré de
Saint-Etienne, qui dépendait de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, est établi
au bourg de la Meilleraye, sur la voie de Nantes à Châteaubriant. La chapelle
du prieuré Saint-Etienne de Melleraye (ancienne trève de Moisdon) devient par
la suite église paroissiale en 1767. Le premier recteur est Guillaume
Legrand, qui décède le 10 décembre 1773 à l'âge de 70 ans. Son successeur est
Nicolas Bellanger avec pour vicaire Julien Royer : l'un et l'autre refusent le
serment Constitutionnel.
En 1817, une communauté
trappiste venant d'Angleterre (de Lulworth) s'installe dans l'abbaye de
Melleray. Durant la Révolution de 1830, ces moines d'origine anglaise ou
irlandaise sont chassés par 600 hommes armés.
Note 1 : Le premier document citant la seigneurie de Meilleraie
est daté du 27 juin 1484, date du décès de Jehan du Port, de son vivant
Seigneur de la Meilleraie. Ce dernier tient ce domaine, non pas de sa famille,
mais de celle de sa femme Dame Isabeau du Val. L'héritage passe ensuite à Dame
Jehanne Maczuel qui épouse Messire Jehan Lenfant qui en son nom et celui de son
épouse rend aussitôt hommage à la baronne d'Ancenis, Dame Jehanne de Rohan,
veuve de François de Rieux. Le domaine de Meilleraie s'étend, à cette époque,
entre l'étang de la Provôtière et la forêt, le ruisseau descendant du dit étang
à la planche de la Morelle, les terres et communs de la Tisonnière, les terres
aux abbés et couvent de Meilleray et la forêt de la Poitevinière et le ruisseau
descendant de ce lieu à l'étang de la Provôtière. Les maisons et cours du
domaine, logements, jardins, viviers, garennes, terres labourables, prés,
vignes, bois anciens et de revenus contiennent 360 journaux. Le reste de la
propriété en communs et landes compte près de 550 journaux. Le tout renferme
910 journaux. A la Révolution, le Cahier de doléances est signé par
Colazet, Gouzil, Moricaud père. En 1827, une école d'agriculture est fondée à
La Meilleraye.
Note 2 : liste non exhaustive des maires de la commune de
Meilleraye-de-Bretagne : François Mustière, Colazet, Pierre Mustière (de 1795 à
1800), Pitré Deshaye (de 1808 à 1815), Jean Baptiste Galpin, Mathurin Moricaud
(de 1816 à 1861, sauf un court interrègne de Sébastien Rabine), Louis Aimé
Boucherie (de 1861 à 1884), Jean Gouleau, Chéguillaume, François Guilloux,
Barthélémy Raze, Louis Vilaine, Louis Bommé, Hubert de La Villemarqué
(décédé en 1960), Louis Tariot, ....
Note 3 : liste non exhaustive des recteurs de
Meilleraye-de-Bretagne : Guillaume Legrand, Nicolas Bellanger, Besnard de La
Tertrais, Hunot, Clouet, Plissonneau, Thomas, Amaillant, ...
Source : http://www.infobretagne.com/meilleraye-de-bretagne.htm
Ce que c'est beau, ça à l'air de propriétés si calmes, à l'histoire hocquetant de propriètaires.
RépondreSupprimerJ'aime bien quand "la source" est indiquée. Merci pour ces belles photos partagées. J'aime beaucoup cette maison présentée, la nature feuillue la rends encore plus belle.